La forêt du Neuland
La faune
De nombreuses espèces animales peuplent la forêt du Neuland : sangliers, chevreuils, renards, mésanges, pics, campagnols roussâtres, aurores… Certaines espèces remarquables sont également présentes tels que la grenouille agile, le lucane cerf-volant et le milan noir.
La grenouille rousse vit 3 à 4 ans en forêt avant de retourner dans sa mare natale pour pondre puis repartir dans le sous-bois. Comme tous les amphibiens, la grenouille rousse (oeuf, tétard et adulte) est protégée par la loi.
La flore
L’origine alluviale de la forêt explique la présence d’un grand nombre d’espèces ligneuses (plus d’une trentaine) dont les plus communes sont ici le frêne, le chêne, le charme et les érables.
Le sous-bois abrite de nombreuses espèces d’herbacées qui se succèdent au fil des saisons tel que la cardamine, l’ail des ours, le sceau de Salomon ou encore l’épiaire des bois.
Aux abords de l’Observatoire
Espace naturel et d’évasion aux portes de la ville, la forêt du Neuland connaît une forte fréquentation humaine. Aussi, des équipements ont été aménagés à destination du public :
- un parcours santé avec 21 stations (1,8 kilomètre – circuit orange sur la carte) ;
- un parcours de découverte du milieu forestier créé par l’Office National des Forêts (1,1 kilomètre – circuit vert sur la carte) ;
8 stations à doubles panneaux vous dévoileront les clés pour comprendre les secrets du milieu forestier du Neuland : la transformation des feuilles mortes en matière organique, la course à la lumière des plantes printanières, la mort animée d’une souche, l’incroyable acrobatie de la limace grise, les prisonniers du gouet…
- un schéma pédagogique « A la découverte des énergies » (départ au point jaune sur la carte) ;
8 stations interactives pour découvrir les secrets de l’énergie afin de comprendre le changement climatique et pouvoir agir pour limiter nos émissions de gaz à effet de serre : l’impact du changement climatique sur les cépages viticoles alsaciens ; soupeser des barils pour découvrir la consommation énergétique aux 4 coins de la planète ; comparer le pouvoir d’isolation thermique de la laine de chanvre et du béton ; choisir entre deux paniers repas…
- une maison de la nature dénommée « Observatoire de la nature ».
La maison de la nature
Si une première maison forestière occupait les lieux depuis 1729, celle-ci fut détruite au tournant du XXème siècle pour laisser place à la construction de l’actuelle bâtisse, achevée en 1903.
La « Forsthaus Neuland », bâtiment d’architecture régionaliste, avait pour vocation principale d’être, comme son nom l’indique, une maison forestière ; elle accueillait également les promeneurs le temps d’un jeu de quilles ou d’un limonade, jusque dans les années 1970. Sa dernière locataire quitta les lieux en 1998 et laissa avec le bâtiment principal un auvent ainsi qu’une grange.
En 2008, la Communauté d’Agglomération de Colmar a entrepris les travaux de rénovation de l’ancienne auberge et de construction d’une extension en ossature bois avec toiture végétalisée. L’Observatoire de la nature a pris ses quartiers dans ce bâtiment respectueux de l’environnement en février 2010.